Examens: comment booster sa mémoire naturellement et se préparer efficacement aux révisions ?

Examens: comment booster sa mémoire naturellement et se préparer efficacement aux révisions ?

Pour se préparer aux examens chacun a sa méthode de révision : certains aiment lire leurs cours, d’autres préfèrent s’entendre réciter et bon nombre réalisent des fiches de révisions. Il n’y a pas de méthode privilégiée, l’important étant de trouver la technique de travail qui vous convienne le mieux. Cependant, il existe quelques règles simples qui peuvent vous aider dans vos révisions et pour vos examens.

Quelques conseils pour des révisions optimales (Partie 1)

Des révisions répétées pour une meilleure mémorisation

Privilégier une révision régulière afin de laisser à son cerveau le temps de faire le lien entre toutes les informations. La répétition améliore l’appréhension des cours et donc leur mémorisation. De plus, il est préférable de comprendre ce que l’on apprend car le cerveau mémorise mieux ce qui est compris. Il ne faut donc pas hésiter à poser des questions auprès de ses professeurs si certains sujets ne sont pas encore assimilés.

Faire des poses pour ne pas saturer

Réviser toute la journée sans s’accorder de pause est une très mauvaise idée ! Il est important de faire régulièrement des pauses pour ne pas s’épuiser. Accordez-vous une petite pause toutes les heures. Trouvez votre rythme et ne vous forcez pas. Quand ça ne veut plus, ça ne veut plus !

Bien dormir pour bien récupérer et mieux réviser 

De nombreux étudiants ont tendance à négliger leur sommeil ce qui peut avoir un impact sur leurs capacités de concentration. En effet, un bon sommeil permet de récupérer la fatigue physique accumulée dans la journée.

Pendant la nuit, notre corps commence à consolider l’apprentissage de la journée dans la mémoire tout en améliorant notre capacité d’assimiler et d’enregistrer les tâches réalisées dans la journée. Si les besoins de sommeil de notre corps ne sont pas comblés, notre vie quotidienne peut devenir plus stressante et moins productive.

Un rythme de sommeil régulier est conseillé 

Il est préférable de s’instaurer un rythme régulier pour faciliter le sommeil et donc éviter les heures de coucher et de lever variables. Il est plus conseillé d’effectuer des nuits de sommeil de minimum 7h30 ce qui équivaut à 5 cycles de sommeil.

Evitez de prendre des médicaments pour dormir

Cette période de stress peut avoir un impact négatif sur la phase d’endormissement et la qualité du sommeil. Vous pouvez alors lire un bon livre pour essayer de vous endormir plus facilement et/ou boire une tisane le soir à base de valériane ou de camomille, qui sont des plantes relaxantes. Une supplémentation en mélatonine peut également être une solution pour réduire le temps d’endormissement.

Se lever plus tôt pour travailler : mauvaise idée ! 

Bon nombre d’étudiants sont tentés d’avancer l’heure du réveil pour pouvoir réviser, cependant ce n’est pas toujours une bonne stratégie. Cela peut au fur et à mesure affecter la mémoire à court terme. En effet, il est déconseillé de couper les heures de sommeil paradoxal survenant le matin au profit des révisions. C’est lors du sommeil paradoxal que se détermine la qualité de la mémorisation, la fixation durable des souvenirs et des apprentissages, la résolution de problèmes et l’adaptation aux expériences émotionnelles quotidiennes.

L’activité physique, un allié pour notre cerveau

 Du sport contre le stress des examens

En période d’examens nous sommes toujours plus angoissés, stressés et même parfois déprimés. Le sport peut être un bon allié pour lutter contre ce stress et mieux appréhender cette source de tension.

De nombreuses études ont prouvé le bénéfice d’une activité physique sur notre santé psychique. En effet, elle favoriserait la synthèse de sérotonine qui est essentielle dans la régulation de l’humeur, de l’anxiété, de l’appétit et du sommeil.

Par exemple, il a été démontré que les personnes pratiquant au moins 60 minutes d’exercice par semaine étaient moins anxieuses et moins déprimées que les non-pratiquants.

L’exercice physique un allié pour nos capacités de mémorisation

Des chercheurs avancent que l’activité physique améliore les capacités de mémorisation. En effet, en 2014 une étude compare les capacités de mémorisation de deux groupes d’étudiants : l’un ayant pratiqué un exercice de musculation après mémorisation de 90 photos tandis que l’autre groupe témoins restait assis. Le résultat montre que le groupe entraîné a su reconnaître 10% de photos en plus que le groupe témoin.

Lire la deuxième partie de cet article : Une alimentation équilibrée favorise les capacités intellectuelles….

 

  1. Gilles Le Blanc et al, Actes du colloque AOPC, Évaluer… pour mieux se rendre compte, 2004, page 127-134.
  2. Elena Sender, Comment l’exercice physique booste nos capacités mentales, Science et avenir, juillet 2015.
  3. Matteo Maillard, Bac et examens : comment optimiser son cerveau, Le Monde Campus, 2015.
  4. Institut National de Prévention et d’Éducation pour la Santé, Bien dormir, mieux vivre, Le sommeil, c’est la santé ! – Conseil aux adultes.
  5. http://mangerbouger.be/
  6. Francis Eustache, La semaine de la mémoire, revue de neuropsychologie, volume 8, 2015, pages 219-226

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L’alimentation occidentale : un déséquilibre du rapport oméga 6 / oméga 3

L’alimentation occidentale : un déséquilibre du rapport oméga 6 / oméga 3

Pour comprendre le déséquilibre oméga-3, oméga-6 il faut savoir qu’au cours du siècle dernier, notre alimentation a évolué.

Tout d’abord, nous consommons plus de céréales, de viandes animales et de produits industriels issus de l’industrie agro-alimentaire. De plus, ces derniers sont d’ailleurs généralement fabriqués à partir d’huiles végétales.

Et ces huiles sont pratiquement dépourvues en acides gras Oméga-3 mais riches en acides gras Oméga-6.

Donc cette alimentation très occidentale et typique des pays industrialisés participe au déséquilibre du rapport entre Oméga-3 et Oméga-6 qui joue pourtant un rôle essentiel dans le bon fonctionnement de notre organisme.

Avec nos habitudes de consommation, il est parfois difficile d’arriver à réétablir l’équilibre. Pour être certain d’apporter à notre corps les 250g de DHA (oméga 3) conseillés par jour, il est intéressant de passer par des compléments alimentaires de qualité. (Privilégiez la qualité française avec des huiles concentrées et contrôlées).

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Apport d’une gélule: 250 mg recommandé de DHA par jour

Quels sont les risques d’un déséquilibre Oméga-3 / Oméga-6 ?

Une alimentation particulièrement riche en Oméga-6 qui n’est pas assez contrebalancée par les Oméga-3 aura des effets néfastes sur la santé. Un déséquilibre touchant notamment le cerveau et le bon fonctionnement de ses cellules nerveuses.

Lire notre article: Le DHA contribue au fonctionnement normal du cerveau

De plus un surplus en Oméga-6 est un obstacle aux bénéfices des Oméga-3 et augmente donc les risques d’infarctus et de maladies cardiovasculaires. Ce déséquilibre permet le développement de nombreuses inflammations et de phénomènes allergiques entraînant des maladies chroniques telles que l’asthme ou l’arthrite.

Pour en savoir plus à propos des effets néfastes sur la santé des Oméga-6, il faut comprendre comment ces derniers se transforment dans notre corps. Les Oméga-6 sont composés d’acides gras appelés acides linoléiques (AL). Après transformation, ces derniers  participent à la synthèse des eicosanoïdes. Et parmi les différents types d’eicosanoïdes, les Oméga-6 synthétisent une famille d’eicosanoïdes dite pro-inflammatoire.

Les effets de ces eicosanoïdes sont comparés à la puissance des hormones sur le corps humain ! Ils participent notamment à la régulation de la pression artérielle, à la coagulation sanguine, la fonction cardiaque, la contraction des bronches ou encore la protection des muqueuses digestives… Autant de fonctions vitales qu’il est nécessaire de protéger des inflammations.

Lire notre article: Oméga 3: Des anti-inflammatoires naturels

Pourquoi l’alimentation occidentale est-elle particulièrement concernée ?

L’alimentation occidentale est plus particulièrement touchée par le déséquilibre entre Oméga-3 et Oméga-6 de par notre importante consommation de céréales, de maïs et de soja. De plus, ces dernières décennies, les animaux sont plutôt nourris avec du maïs et du soja qui sont pauvres en Oméga-3 contrairement aux herbes et aux feuilles qui elles sont riches.

En Occident, nous consommons peu de poissons gras riches en Oméga-3 par rapport à une alimentation orientale. Or les Oméga-3 se trouvent particulièrement dans les poissons gras !

Lire notre article: Faites le plein d’oméga 3 avec les poissons grillés et les salades

Notre rapport actuel est de 10 à 15 fois supérieur en Oméga-6 par rapport aux Oméga-3. La consommation idéale devrait être inversée, un apport en Oméga-3 plutôt 4 à 5 fois supérieur aux Oméga-6.

Comment éviter un déséquilibre Oméga-3 / Oméga 6?

Nous l’avons expliqué, l’Oméga-6 est composé d’acides linoléiques (AL). Ils sont  indispensables au bon fonctionnement de l’organisme et ne peuvent être synthétisé par l’humain. Il n’est donc pas question de réduire notre apport en Oméga-6 mais plutôt d’augmenter les apports en Oméga-3 car ensemble, ils ont un effet bénéfique sur la santé ! D’où l’intérêt de prendre des compléments alimentaires. Quel complément alimentaire oméga 3 choisir ?

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Pour équilibrer votre consommation, privilégiez également les ingrédients suivants :

  • Huile ou graines de lin,
  • Graines de chia,
  • Huile de colza,
  • Poissons gras tels que le saumon, le thon, etc.

Lire notre article: Les huiles végétales, sources d’oméga 3

Pour faciliter l’équilibre, il est conseillé de réduire certains ingrédients particulièrement riches en Oméga-6 tels que l’huile de tournesol, l’huile de pépins de raisin ou encore le soja en grande quantité.

Enfin la meilleure façon de rééquilibrer la balance Oméga-3 / Oméga-6 reste encore la supplémentation en compléments alimentaires ! Sur avis médical et avec une alimentation équilibrée, celle-ci aidera à obtenir l’équilibre désiré.

Lire notre article: Quel complément oméga 3 choisir pour avoir une bonne qualité ?

 

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Oui aux oméga 3 pour votre cerveau, mais ne négligez pas votre intestin !

Oui aux oméga 3 pour votre cerveau, mais ne négligez pas votre intestin !

Les oméga 3 sont connus pour leurs bienfaits en général notamment sur notre cerveau. Mais saviez-vous qu’une alimentation riche en oméga 3 pouvait influencer également notre microbiote intestinal? Notre intestin n’est-il pas notre deuxième cerveau? Intestin et cerveau sont étroitement liés. Il faut donc les chouchouter.

Lire notre article: Oméga 3 et microbiote intestinal

Le « microbiote » définit un ensemble de micro-organismes (bactéries, virus, champignons) qui vivent dans un environnement spécifique. Ainsi, il existe différents microbiotes au sein de notre organisme mais le plus prépondérant reste le microbiote intestinal avec pas moins de 100 000 milliards de bactéries qui tapissent la surface intestinale !

Le microbiote intestinal se forme dès la naissance

La flore intestinale se constitue dès le premier jour de la vie au contact de la flore vaginale lorsqu’il y a accouchement par voie basse ou au contact des micro-organismes de l’environnement en cas de césarienne. Lors des premières années de la vie, la composition de cette flore va évoluer qualitativement et quantitativement. Et cela sous l’influence de la diversification alimentaire, de la génétique, du niveau d’hygiène, des traitements médicaux et de l’environnement. Même si ensuite la composition de ce microbiote devient plus stable, plusieurs études ont montré que différents facteurs dont l’alimentation peuvent faire varier sa composition. Une alimentation riche en acides gras oméga 3, par exemple, a donc une influence positive pour notre cerveau mais également sur ce qui se passe dans notre intestin.

Ces bactéries intestinales sont essentielles aux intestins pour remplir leurs fonctions digestives et permettre d’assimiler des nutriments apportés par l’alimentation. De plus, il est désormais reconnu que le microbiote intestinal joue également des rôles dans les fonctions métaboliques, immunitaires mais aussi neurologiques.

Quelle est la relation entre intestin et cerveau ?

  • Intestin et cerveau: le cerveau, notre deuxième intestin

L’intestin est en communication perpétuelle avec le cerveau grâce à plusieurs voies nerveuses (sympathiques et parasympathiques) et sanguines. Ces voies permettent une communication bidirectionnelle entre cerveau et intestin. De plus, nous relevons que 80% des cellules nerveuses de l’intestin véhiculent l’information dans le sens intestin-cerveau. C’est pour cette raison que ce système nerveux qui relie cerveau et intestin est souvent qualifié de deuxième cerveau.

  • Intestin et cerveau: le microbiote intestinal et les maladies neuropsychiatriques

Depuis quelques années, des scientifiques étudient la relation entre la dysbiose (déséquilibre du microbiote intestinal) et le fonctionnement du cerveau et l’information transmise au système nerveux central.

Il s’avère que le rôle du microbiote est évoqué dans de nombreuses maladies neuropsychiatriques comme l’autisme, l’anxiété, la dépression ou la schizophrénie. Des chercheurs de l’INRA se sont intéressés au lien entre l’anxiété et le microbiote. Pour se faire, ils ont comparé dans une situation de stress le comportement de rats élevés de façon à ce qu’ils soient dépourvus de microbiote intestinal avec celui de rats « normaux ». Cette étude révèle que les rats dits « normaux » (avec un microbiote intestinal) manifestent moins de comportement de stress que les rats sans microbiote. Ainsi, ces recherches in vivo ont montré qu’il existe une relation entre le microbiote intestinal et la réactivité au stress.

Chez l’Homme, une étude a comparé la composition du microbiote intestinal de patients atteints de dépression à un groupe témoin. Elle a révélé des différences notables dans la composition du microbiote intestinal et montre la présence d’un déséquilibre de la flore chez les patients dépressifs.

Prendre soin de notre flore intestinale est donc essentiel pour être bien dans sa tête.

Lire notre article: Comment retablir son transit intestinal ?

  • Intestin et cerveau: Le stress synonyme de dysbiose ?

La partie émotionnelle de notre cerveau est en lien direct avec le système nerveux. Lorsque nous sommes en bonne santé, la flore commensale, qui protège nos cellules intestinales, est principalement composée de Lactobacillus et de Bifidobactéries. Cependant, certains facteurs comme le stress engendrent une dysbiose et l’équilibre est rompu. Certaines « bonnes » bactéries peuvent être détruites ou alors des bactéries dites « opportunistes » se multiplient jouant sur la perméabilité intestinale. Un stress chronique ou un épisode émotionnel intense sont parfois responsables de troubles digestifs.

Pour être bien dans sa tête et dans son corps, il est donc conseillé de chouchouter son microbiote intestinal et de prendre soin de son cerveau pour maintenir l’équilibre de cet écosystème. Un régime alimentaire équilibré et varié avec notamment la consommation régulière d’aliments riches en oméga 3 et en probiotiques appelés aussi ferments lactiques serait donc bon pour cerveau et intestin.

Lire notre article: DUOCAP la gélule idéale pour un double apport en oméga 3 et en ferments lactiques

 

  1. Armand Martine, Un nouvel organe : notre microbiote, Microbiote et Santé, Février 2015.
  2. Bourlioux, Current view on gut microbiota, Annales Pharmaceutiques Françaises, Volume 72, Janvier 2014, page 15-21.
  3. INRA, Dossier Microbiote, la révolution intestinale, Science et impact, 2017.
  4. Escalon Sebastian, Santé du cerveau : l’alimentation idéale pour chaque âge de la vie, INRA, décembre 2015.
  5. Institut national de la santé et de la recherche médicale, Microbiote intestinal et santé, février 2016.
  6. Tap Julien, Impact du régime alimentaire sur la dynamique structurale et fonctionnelle du microbiote intestinal humain, FAO, 2009.

DIOMEGA+ FERMENT LACTIQUE, complément alimentaire en oméga 3 et probiotiques

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Comment mieux dormir ? Pensons d’abord à notre cerveau.

Comment mieux dormir ? Pensons d’abord à notre cerveau.

Une enquête de 2017 de l’INPES révèle que 45% des Français de 25 à 45 ans considèrent qu’ils dorment pas assez. Comment mieux dormir et réduire sa fatigue ? De nombreux facteurs peuvent influencer de façon défavorable la qualité et la durée de notre sommeil. Identifions-les !

Comment mieux dormir: identifier les facteurs perturbants

Facteurs psychiques principales causes d’insomnie :

Tout d’abord, 53% des personnes déclarent le travail comme principale cause de manque de sommeil. Ensuite les difficultés psychologiques arrivent en deuxième position avec 40% déclarant un impact sur leur sommeil. Enfin 40% des 25-45 ans jugent que des difficultés psychologiques (stress, anxiété, angoisse, ou le burn-out) contribuent à diminuer leur temps de sommeil.

Mais cette situation n’est pas étonnante étant donné que le sommeil se manifeste plus facilement dans un corps et un esprit au repos.

En effet, c’est au moment du coucher que les préoccupations quotidiennes ressurgissent. Et que les tensions accumulées dans la journée se manifestent.

Lire aussi: Comment éviter le burn-out ?

Facteurs environnementaux impactant notre sommeil :

Les facteurs environnementaux influençant notre sommeil sont nombreux : bruit, lumière, température ambiante, literie, etc..

L’enquête de l’INPES révèle que 25% des 25-45 ans déclarent être dérangés par les bruits à l’intérieur de la maison (pleurs, ronflements, enfants, TV, etc). Et 20% accusent les bruits extérieurs (rue, aéroport, voisinage, etc). Cette pollution sonore est donc un vrai perturbateur de notre cycle de sommeil tout au long de la nuit.

De plus, la lumière influence notre horloge biologique et donc notre sommeil. Elle commande le rythme de notre organisme grâce à une hormone : la mélatonine qui est à l’origine de la régularisation de notre sommeil.

Lire aussi: Pourquoi la mélatonine est-elle indispensable au sommeil ?

Comment mieux dormir: pourquoi les compléments alimentaires peuvent aider

Le sommeil est un état physiologique périodique de l’organisme pendant lequel la vigilance est suspendue. De plus la réactivité aux stimulations est fortement amoindrie. Et cette activité biologique est indispensable au bon déroulement des fonctions de notre organisme.

Le manque et la mauvaise qualité du sommeil peuvent avoir des impacts néfastes directs sur notre santé et nos capacités intellectuelles.

Notamment la prise de poids, les maladies cardiovasculaires, les infections virales, la baisse de motivation, l’impact sur les mécanisme d’apprentissage et de mémorisation, soucis professionnels, etc…

Afin de prévenir tout ça, il est déjà important de nous occuper de notre corps et de notre santé. C’est en ce sens que les compléments alimentaires rentrent en jeu. Pour être bien dans notre tête, soyons bien dans notre corps.

DIOMEGA+ STRESS/SOMMEIL, complément alimentaire en oméga 3 et vitamines, magnésium et mélatonine

Les oméga 3 sont indispensables pour maintenir notre corps en bonne santé et notamment notre cerveau.

De nombreux minéraux, vitamines et nutriments comme le magnésium ou certaines vitamines B sont connus pour leur capacité à réduire la fatigue, ce qui est déjà un point important pour notre corps. La mélatonine, prise une demi-heure ou une heure avant de dormir, facilite quand à elle l’endormissement car elle apporte à notre corps la fameuse hormone du sommeil, dont la production parfois amoindrie par les facteurs cités ci-dessus, trouble le sommeil.

Avant donc de passer par des médicaments qui peuvent entrainer des somnolences, il est donc intéressant de penser à se supplementer.

Comment mieux dormir: revoir nos mauvais comportements et notre mode de vie

Une mauvaise hygiène de vie, synonyme de troubles de sommeil ?

Nous connaissons tous cette situation : sortir d’un dîner trop riche et tenter sans succès de s’endormir. Cette situation s’explique par le fait qu’un repas trop lourd et trop riche. Les lipides et/ou protéines représentent un facteur retardant l’endormissement. De plus, les boissons excitantes  (café, thé, sodas) sont déconseillés chez les personnes ayant des problèmes d’endormissement. Pour finir, l’alcool est un faux ami du sommeil. Même s’il accélère l’endormissement, il perturbe le sommeil lors de la nuit et augmente les ronflements.

Et d’autres activités peuvent avoir un effet favorable ou non sur le sommeil. Comment mieux dormir ? La pratique régulière d’une activité physique va avoir de plusieurs façons un effet positif sur le sommeil. Au contraire, faire une activité stimulante (activité sur internet, jeux vidéo, etc) avant le coucher peut avoir un effet néfaste sur notre sommeil et induire un retard de l’endormissement.

Le décalage horaire, un problème pour beaucoup de personnes

Les horaires de travail en décalé

Une enquête de 2017 menée par l’INPES révèle qu’environ 25% des 25-45 ans déclarent avoir des horaires de nuit décalés ou irréguliers. En France, 1 salarié sur 5 est concerné par des horaires décalés ou de nuits. L’horloge humaine est considérée comme circadienne qui est influencée par le rythme des jours et des nuits. Le travail à horaires décalés ou de nuits peut donc dérégler cette horloge et provoquer une désynchronisation de notre rythme biologique. Il en résulte donc des troubles du sommeil, une somnolence et d’autres troubles notamment digestifs.

Lire notre article: Travail de nuit, les compléments indispensables pour mieux dormir

Le « jet lag »

Ce phénomène aussi appelé arythmie circadienne est une condition physiologique particulière entraînée par un voyage rapide à travers plusieurs fuseaux horaires. Mais Il se caractérise aussi par une désynchronisation de notre rythme biologique qui se traduit par de nombreux signes (somnolences, troubles du sommeil, etc). Comment mieux dormir suite à un décalage horaire ? Un complément alimentaire en vitamines, nutriments et minéraux peut être une bonne solution.

Lire aussi: Fatigue après voyage, que faire ? Se remettre du décalage horaire

Alors finalement comment mieux dormir ? Pour éviter tous les facteurs perturbants notre sommeil, il faut respecter quelques règles hygiéno-diététiques comme effectuer une activité physique régulière, faire des dîners « légers », éviter les excitants et l’alcool en excès. De plus, il est préférable d’essayer de se détendre avant le coucher avec une activité calme et non stimulante comme la lecture.

Une solution pour mieux dormir est aussi de prendre soin de sa santé et notamment de son cerveau. Un cerveau en forme et bien nourri sera plus sujet à transmettre les bons messages à notre corps. Prendre soin de son cerveau, c’est lui apporter suffisamment d’oméga 3. Alors pourquoi ne pas commencer par ça ?

Lire aussi: Le cerveau, maitre du sommeil.

Sources

  1. Institut National de Prévention et d’Éducation pour la Santé, Bien dormir, mieux vivre, Le sommeil, c’est la santé ! – Conseil aux adultes.
  2. Institut National de Prévention et d’Éducation pour la Santé, Les Français et leur sommeil, Dossier de presse, Mars 2008.
  3. Léger et al, Horloge biologique, sommeil et conséquences médicales du travail posté, Archives des maladies professionnelles et de l’environnement, Volume 70, 2009, pages 246-252.
  4. Évaluation des risques sanitaires liés au travail de nuit, ANSES, juin 2016.
  5. Sylvie Royant-Parola. Comment retrouver le sommeil par soi-même. Éditions Odile Jacob, collection poche, 2008 : 222 p.
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Saumon d’élevage ou sauvage ? Comment le cuisiner?

Saumon d’élevage ou sauvage ? Comment le cuisiner?

Les oméga-3 sont essentiels à notre organisme pour fonctionner correctement mais notre corps est incapable de les fabriquer par lui-même. Ils interviennent aussi bien sur le bon fonctionnement de notre cerveau que dans la prévention de certaines maladies (maladies cardiovasculaires, diabète, cancers, etc.).

Nous devons donc nous procurer une source d’oméga-3 suffisante dans notre alimentation afin de préserver notre santé tout au long de notre vie ! Les oméga 3 sont très présents dans de nombreux poissons gras, certaines graisses et huiles végétales mais également les noix et graines. Les poissons gras regorgent naturellement d’un taux exceptionnel en EPA et en DHA, deux des trois types d’acides gras qui composent l’oméga-3.

Le saumon, source d’oméga 3

Parmi les poissons gras recommandés, le saumon est un poisson gras particulièrement riche en oméga 3. Mais afin de consommer une source d’oméga-3 de bonne qualité, quel type de saumon doit-on acheter?
Généralement, les saumons vendus dans le commerce sont le saumon de l’Atlantique qui est un poisson d’élevage puis trois espèces de saumon du Pacifique d’origines sauvages. Ces dernières sont moins présentes chez nos poissonniers et peuvent être vendues parfois en conserve.
Les quantités en acides gras oméga-3 peuvent varier d’une espèce de saumon à l’autre.
Ainsi une récente étude québécoise a démontré que les proportions en acides gras oméga-3 mais plus particulièrement en EPA par rapport aux gras totaux du poisson sont plus élevés dans le saumon d’élevage que le saumon sauvage. Et, d’après le fichier canadien sur les éléments nutritifs, une portion de 100g de saumon de l’Atlantique d’élevage représente 2,1g d’acides gras oméga-3 contre 1,2g pour la même proportion de saumon sauvage en conserves, appelé saumon kéta.
Donc, il est donc plutôt recommandé d’acheter un saumon d’élevage de bonne qualité plutôt qu’un saumon d’origine sauvage. De plus, le saumon d’élevage d’origine européenne est strictement contrôlé sur son taux d’oméga-3.

Quelle cuisson privilégier pour préserver les oméga 3 contenus dans le saumon?

Tout d’abord, de la famille des salmonidés, le saumon est un poisson idéal à incorporer dans vos menus. Il présente l’avantage de pouvoir se cuisiner de nombreuses façons pour plaire au plus grand nombre : en tartare, grillé ou encore cuit à la vapeur…

Ainsi, il est recommandé de cuire les poissons gras à moins de 180° degrés pour ne détériorer leurs oméga-3.

Privilégiez donc plutôt une cuisson douce : vapeur, poché, en papillote ou en marinade… les nombreuses recettes existantes devraient pouvoir vous inspirer !

Bien sûr, le cru reste la meilleur façon de garder tous les bienfaits du poisson. L’occasion de tester des tartares de saumon ou de manger des sashimis.

A savoir! Le saumon fumé n’est pas une des meilleures sources d’oméga-3. En effet, les acides gras oméga-3 dits EPA et DHA s’altèrent par oxydation, c’est-à-dire au contact de l’oxygène de l’air. Il est donc mieux de consommer du saumon frais!

Comment reconnaitre un saumon frais, riche en oméga 3?

La cuisson est certes importante mais le choix du poisson l’est tout autant ! Il est primordial de sélectionner un poisson bien frais. Pour des filets, la chair doit bien se tenir, être moelleuse et ne pas montrer de signe de dessèchement.

Donc si vous achetez un poisson entier, le ventre et les nageoires doivent être intactes. Son oeil sera bombé et brillant avec un ventre bien ferme.

De plus, nous avons tendance à choisir notre saumon d’après sa couleur mais ce critère n’est pas à privilégier. Parfois légèrement rosé ou plutôt orange saumoné, le saumon d’élevage est à l’origine de couleur… grise ! Ce sont des petites pastilles de pigment ajoutées à l’alimentation du saumon d’élevage qui leur donne cette couleur rose-orangée. Plus roses, les saumons sauvages tiennent eux leurs couleurs de leur alimentation en crevettes et krill… comme les flamands roses !

Si vous choisissez d’acheter du saumon congelé, consommez-le dans les trois mois qui suivent la congélation pour ne pas altérer les oméga-3. En conserve, à l’inverse, les oméga-3 restent intactes.

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