L’inflammation chronique est de plus en plus étudiée par les scientifiques car il semblerait qu’elle soit présente dans de nombreuses maladies (cancer, infarctus, obésité…). Ses causes sont encore mal connues. Cependant, l’une d’elles pourrait provenir de notre alimentation occidentale encore trop riche en oméga 6 et pauvre en oméga 3. Les données actuelles indiquent que les oméga 6 génèrent la sécrétion de molécules responsables de l’inflammation, contrairement aux oméga 3, qui seraient eux, anti-inflammatoires. Mais tout est une question d’équilibre !

Qu’est-ce qu’une inflammation  ?

La définition de l’inflammation

L’inflammation est un mécanisme physiologique normal généré par l’organisme afin de se défendre contre une agression. Cette réaction peut s’enclencher tout simplement en cas de plaies, de blessures, de corps étrangers, ou d’infections voire de traumatisme.
Une inflammation se caractérise par une rougeur, une douleur, un gonflement et une augmentation de la chaleur au niveau de la lésion du tissu.

Inflammation aigüe et chronique : quelles différences ?

Toutefois, une réaction inflammatoire n’est pas systématiquement engagée par un agent extérieur. En effet, dans certaines conditions, le processus inflammatoire est activé à tort et persiste dans le temps au sein de notre organisme. On parle alors d’inflammation chronique pouvant donner lieu à de nombreuses maladies chroniques comme l’obésité ou le surpoids, l’infarctus, le cancer, les maladies neurodégénératives…

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Il existe donc 2 types d’inflammation :

  • Inflammation aiguë : réponse immédiate à un agent agresseur, de courte durée qui guérit spontanément ou avec un traitement
  • Inflammation chronique, n’ayant aucune tendance à la guérison spontanée

 

Comment les oméga 3 et 6 interviennent sur l’inflammation ?

Omega 6 = inflammation ?

Par le biais d’une cascade de réactions chimiques, les oméga 3 et 6 donnent lieu à la synthèse de médiateurs chimiques dits pro- ou anti-inflammatoires. On les appelle les eicosanoïdes (prostaglandines et leucotriènes). Selon leur nature, elles jouent un rôle différent sur l’inflammation.

Pour faire simple, les oméga 6 engendrent la fabrication à la fois d’eicosanoïdes pro-inflammatoires et anti-inflammatoires contrairement aux oméga 3 qui ne permettent que la synthèse de molécules anti-inflammatoires.

Oméga 6/oméga 3 : le ratio aurait un impact sur l’inflammation

Cependant, on ne peut malgré tout pas faire de raccourci et dire que les oméga 3 sont anti-inflammatoires et les oméga 6 pro-inflammatoires. Effectivement, les oméga 3 et 6 présentent chacun des avantages pour la santé. Il faut donc apporter ces acides gras dans notre alimentation selon un rapport oméga 6/oméga 3 idéalement proche de 5 (recommandation AFSSA). Il faudrait ainsi un apport de 5 molécules d’oméga 6 pour 1 molécule d’oméga 3.
Or, des études ont montré que le ratio est actuellement de 15 à 16,7 dans les populations occidentales, notamment en France.

Equilibre oméga 3 et 6, oméga 3: anti-inflammatoires ?

Nous consommons donc trop d’oméga 6 et pas assez d’oméga 3. Le surplus d’oméga 6 va alors venir « étouffer » les bénéfices des oméga 3. Ainsi, nous assistons à une surproduction d’eicosanoïdes pro-inflammatoires. Selon des spécialistes, ce déséquilibre peut être une cause d’inflammation chronique avec le temps et provoquer sur le long terme des maladies inflammatoires (sclérose en plaque, polyarthrite rhumatoïde,…).

Les acides gras jouent un rôle essentiel dans la structure membranaire des cellules et des neurones. Selon certains chercheurs, le déséquilibre du ratio oméga 6/oméga 3 pourrait modifier la structure de la membrane et ainsi les acides gras polyinsaturés auraient un rôle dans la réaction inflammatoire.

Afin de rééquilibrer ce rapport, il est fortement conseillé d’augmenter sa consommation en oméga 3. En parallèle, il convient aussi de réduire son apport en oméga 6. Une augmentation d’aliments riches en oméga 3 serait une solution pour réduire la fabrication de molécules pro-inflammatoires.

Voir: Les aliments riches en Oméga 3

Références :

  • Simopoulos AP : Omega-3 fatty acids in inflammation and autoimmune diseases. J Am Coll Nutr 2002, 21(6) : 495-505.
  • Simopoulos AP, The importance of the ratio of omega-6/omega-3 essential fatty acids, Biomed Pharmacother, 2002 Oct, 56(8):365-79.
  • Papanicolau DA : The pathophysiologic roles of interleukin-6 in human disease. Ann Intern Med 1998, 128:127-137.
  • Le rapport Oméga-6/Oméga-3 dans l’équilibre alimentaire : Biochimie, métabolisme et conséquences physiopathologiques. Dr Bernard Schmitt, Endocrinologue, Centre Hospitalier de Bretagne Sud. Directeur du Centre d’Enseignement et de Recherche en Nutrition Humaine (CERNh), Lorient.
  • Anses – Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail, Les lipides, Mis à jour le 24/01/2017.
  • Anses – Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail, Les acides gras oméga 3, Fonctions dans l’organisme, et besoins alimentaires, Mis à jour le 07/06/2016.
  • Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa), Acides gras de la famille des oméga 3 et système cardiovasculaire : intérêt nutritionnel et allégations, Rapport signé le 01/07/2003.
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